71 - Redécouvrir le plaisir du vélo et le Parc de la Gatineau

Samedi 6 mai 2023 

Il y avait longtemps que je voulais réenfourcher mon vélo et redécouvrir le plaisir de la brise qui caresse mes joues quand je fracasse l’air dans l’élan de mon pédalier.

Inutile de dire que mon vélo n’a pas vu la couleur de l’asphalte l’an dernier, ma jambe droite étant emprisonnée dans son « carcan médical ».  Me revient en mémoire le souvenir d’un « 2’ x 4’ » dont la flexibilité a fait des prouesses remarquables depuis l’été 2022.

Ceci dit, mon envie de vélo est freinée du fait que j’aime moins mon bolide à deux roues dont l’étroitesse des pneus n’est plus confortable. Mon corps de jeune femme avec beaucoup, beaucoup d’années d’expérience 😉 en a marre de se faire brasser le camarade sur les rues malmenées, voire écorchées vives de nos villes, et ce, sur des petits pneus d’un pouce de large sans amortisseur pour le popotin.

J’ai donc eu l’idée de louer un vélo aux roues joufflues pour tester ce type de vélocipède, d’une part, mais aussi pour surmonter le défi que je m’étais donné, soit l’ascension du Parc de la Gatineau.

Vous serez sans doute surpris d’apprendre que lorsque je vais dans le Parc de la Gatineau, à vélo ou en auto, j’ai toujours peur de me perdre.  La signalisation défaillante et l’absence d’un compas dans mes neurones n’aident en rien mon sens de l’orientation complètement nul.

Téméraire, je m’engage néanmoins sur les sentiers enchanteurs du Parc, où la nature et l'aventure se mêlent harmonieusement.  Malgré la fraîcheur de l’air, je transpire au rythme de mes pédales.  

Il y avait longtemps que je voulais réenfourcher mon vélo et redécouvrir le plaisir de la brise qui caresse mes joues quand je fracasse l’air dans l’élan de mon pédalier.

Inutile de dire que mon vélo n’a pas vu la couleur de l’asphalte l’an dernier, ma jambe droite étant emprisonnée dans son « carcan médical ».  Me revient en mémoire le souvenir d’un « 2’ x 4’ » dont la flexibilité a fait des prouesses remarquables depuis l’été 2022.

Ceci dit, mon envie de vélo est freinée du fait que j’aime moins mon bolide à deux roues dont l’étroitesse des pneus n’est plus confortable. Mon corps de jeune femme avec beaucoup, beaucoup d’années d’expérience 😉 en a marre de se faire brasser le camarade sur les rues malmenées, voire écorchées vives de nos villes, et ce, sur des petits pneus d’un pouce de large sans amortisseur pour le popotin.

J’ai donc eu l’idée de louer un vélo aux roues joufflues pour tester ce type de vélocipède, d’une part, mais aussi pour surmonter le défi que je m’étais donné, soit l’ascension du Parc de la Gatineau.

Vous serez sans doute surpris d’apprendre que lorsque je vais dans le Parc de la Gatineau, à vélo ou en auto, j’ai toujours peur de me perdre.  La signalisation défaillante et l’absence d’un compas dans mes neurones n’aident en rien mon sens de l’orientation complètement nul.

Téméraire, je m’engage néanmoins sur les sentiers enchanteurs du Parc, où la nature et l'aventure se mêlent harmonieusement.  Malgré la fraîcheur de l’air, je transpire au rythme de mes pédales. 

Que je grimpe ou dévale les pentes, une tapisserie de couleurs vibrantes se déploie sous mes yeux. Mes poumons se gonflent sur un amalgame de parfums odorants qu'exhale cette verdure luxuriante.

Mais soudain…. Cric, crac, croc… « WTF? » Alors que je serpente la route, la chaîne du pédalier décroche venant troubler l'accord fluide de mes jambes aux pédales.  Le craquement métallique est troublant.  Dans une danse désynchronisée, je tente de replacer les vitesses, mais le pédalier maintient sa note dissonante.  Je crains de ne pouvoir poursuivre ma route.  Je cherche désespérément une signalisation qui m’indiquerait le nombre de kilomètres avant d’arriver au sommet du Belvédère, mais en vain.  Dois-je poursuivre ou redescendre…

 

Déterminée, j’essaie de nouveau.  La cadence se stabilise, la confiance se réinstalle.

 

Mon corps en arrache de gravir cette pente à la raideur désarmante pour mes jambes moins entraînées que je le croyais.  Et comme si la résistance n’était pas suffisante au défi, voilà que le pédalier décroche une 2e fois, puis une 3e et une 4e fois… Ma frustration atteint un point culminant, mais pas question d’arrêter avant le sommet.  Je sais que je le regretterai peut-être, car après tout, il me faudra bien revenir à mon port d’attache et je ne suis pas certaine de la cohésion mécanique de cette bécane.

 

M’y voici enfin!  Yeah!...

 

Le cœur veut me sortir du corps, mais qu’à cela ne tienne, comme des millions de personnes chaque jour, j’immortalise mon « moment de gloire » à l’aide d’un « selfie ». Cet égoportrait qui me sourit sur l’écran de mon cellulaire ne témoigne en rien de l’effort et l’ardeur déployés, mais la vue panoramique du Belvédère Champlain et cette impression d’immensité vaut chacune des perles de sueur qui ruissellent sur mon front.

 

Égoportraits pris au Belverdérère Champlain

Je retourne au bercail, retenant mon souffle, en espérant que le pédalier tiendra le coup jusqu’à destination.  Le gentil monsieur m’ayant vanté les vertus de ce vélo tout neuf n’a pas fini d’entendre mes doléances… Oh well!

 

Quoique gratifiante, cette randonnée sera tout de même déterminante dans ma décision d’acheter un vélo à assistance électrique… 😉

 

 

Photo de mon nouveau vélo à assistance électrique
 

Mon nouveau Vélec, merci Bicyclette de Hull!

 

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