67 - La maladie de Noël

Décembre 2022

Photo du Père Noël et son chariot dans un ciel étoilé

D’aussi loin que je me rappelle, j'hais Noël[1] (lire avec un grand I majuscule double tréma).  J'hais Noël avec passion.  En fait, je n'hais pas uniquement Noël, j'hais tout le temps des Fêtes.  J’ai cette période de l’année tellement en aversion que je commence à être malade à partir de novembre avec des symptômes physiques dont je vous épargne les détails.

Pourquoi j'hais Noël?  Ça dépend, vous avez combien de temps?  Si j’entre dans tous les détails des raisons pour lesquelles j'hais Noël, on sera encore ici dans trois semaines… Pour les besoins de la cause, disons que j'hais  la commercialité de cette période de l’année.  Je déteste aussi qu’elle me remette au visage ma solitude; solitude avec laquelle je compose très bien 11 mois par année, mais qui me brasse la cage en décembre.  Allez savoir! J'hais surtout toutes les obligations qui viennent avec et qui me rendent folle.  Bon OK, côté folie, je sais que j’ai déjà un petit bout de fait, mais quand même… hihi

Je suis donc ben plate dites-vous?  Oui, je suppose, mais je m’assume.  Que voulez-vous, j'hais Noël! 

J’en parle peu parce que je sais que ça fait sourciller et ça m’oblige à expliquer.  Et comme le dit l’adage : « toute vérité n’est pas bonne à dire ».  Embêtant quand même de dire à quelqu’un : non, je n’ai pas envie d’un 6e souper du temps des Fêtes; non, je n’ai pas le goût d’écouter de la musique folklorique du Jour de l’An (je déteste ça); non, je n’ai pas le goût d’un 4e échange de cadeaux de type « Secret Santa »… mais voilà, politesse oblige et je n’arrive pas à dire « non ».  Ce qui contribue à nourrir mon éternelle aversion du temps des Fêtes.

C’est pour ça et tous les défis qui se sont multipliés cette année que ma discipline a sauté les plombs en fin décembre.  Délinquante je suis devenue!  Yeah!  Il était à peu près temps… 😉

La discipline médicale, la discipline des exercices et la discipline des activités professionnelles et personnelles… mon cerveau a dit : trop c’est trop!  Un matin de décembre, je me suis réveillée en me disant : non, pas d’exercices aujourd’hui; non, pas de défi aujourd’hui… Si on me demande qu’est-ce que tu fais aujourd’hui?  Rien!  Qu’est-ce que tu vas faire demain?  Rien! 

Paresse (tiré du grand dictionnaire « LaBlonde ») : concept totalement inconnu pour moi et pour lequel je prends un malin plaisir sans culpabiliser (My God! Je dois être malade et je ne le sais pas… hihi).

En parlant de ralentir le travail, Jo V me dit : « Enfin!  T’étais une freak! »  Moi : « Une freak?! » On m’a appelée plein de choses dans ma vie, mais « une freak », c’est une première ».  Je suis morte de rire. 😂

Ma rébellion mentale dure depuis presque deux semaines et c’est merveilleux… Évidemment, j’en paie déjà le prix, ma jambe a régressé.  Elle plie moins qu’avant, mais tant pis, on recommencera en janvier.  J’ai l’impression que mon corps et mon esprit me remercient, même si je sais que mon cerveau me chicanera au début de 2023.

Ma jambe droite qui plie, mais le pied ne touche pas la fesse

Comme quoi, on ne sait jamais ce qui nous attend dans la vie. Décembre 2021 (j’ai l’impression que ça fait déjà 100 ans), on me souhaitait bonheur, amour et santé pour la nouvelle année.  Je pense que le courriel ne s’est pas rendu au Service à la clientèle. 😏 L’année 2022 est une année que je ne suis pas près d’oublier, mais qui, au final, se termine bien.  Si je me pavane temporairement dans cette oisiveté, il faudra bien remettre la discipline à l’horaire si je veux atteindre mon but en 2023 : toucher à ma fesse! 😟  À chacun ses buts…💪😊

Décembre 2022, je vous souhaite « bonheur, amour et santé pour la nouvelle année. » En espérant que le « courriel » se rende au Service à la clientèle cette fois, de sorte que ses représentants déversent mes meilleurs vœux sur chacun et chacune d’entre vous en 2023. 💝

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